L’humour grinçant d’UNIVERSITY se fond dans sa musique jusqu’à l’extrême.
« C’est un effet secondaire du fait de prendre le reste plus au sérieux », le groupe étant déterminé à faire appel à ses impulsions les plus bizarres et les plus drôles.
Si la musique est parfois brutalement puissante, elle est toujours teintée de l’humour absurde que l’on retrouve également dans les concerts du groupe. Sur scène, ils sont rejoints par leur meilleur ami Eddie, cagoulé, dont le rôle consiste à jouer à des jeux vidéo et à brandir des pancartes indiquant le titre (souvent ridicule et long) de la prochaine chanson jouée par ses acolytes. Concernant son rôle dans la création de l’album, Smith déclare, avec toutes les pincées de sel que vous voudrez : « Il a tout préparé et nous a dit ce qu’il fallait enregistrer. Il nous fouettait si nous ne le faisions pas assez vite et, pour être honnête, travailler avec lui était assez horrible. Il était comme Frank Zappa, nous tirant par les cheveux jusqu’au studio alors que nous étions sortis fumer une cigarette ».
Avec un nom d’album tiré d’un texte mal interprété d’une chanson des Beattles : McCartney It’ll Be OK, University fait du punk tranchant mais accrocheur, du rock gargantuesque proche des premiers albums cultes de Biffy Clyro (GTA Online) et des tubes ténébreux de dix minutes (History of Iron Maiden pt.1).
Bien qu’ils puissent raconter des blagues et des légendes urbaines, la seule chose vraiment indéniable est l’énergie remarquable de la musique d’UNIVERSITY, ainsi que la force de son écriture. Sur ses huit titres, McCartney It’ll Be OK parcourt un nombre impressionnant de paysages sonores. C’est l’album le plus puissant et le plus fun que vous pourrez découvrir cette année.
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