Sports Team

Avec des pédales d’effets pieds au plancher et des saxophones à plein régime, les six membres du groupe nommé au Mercury Prize SPORTS TEAM sont de retour avec un nouvel album « Boys These Days »!

Le troisième album de Sports Team, « Boys These Days », marque un tournant dans son évolution sonore, confirmant son ancrage dans la tradition des auteurs-compositeurs anglais. Influencé par le maximalisme anglais de Roxy Music, World Party, Prefab Sprout et XTC, c’est un disque audacieux qui réalise les promesses de ce groupe, nommé au Mercury Prize.

Alors que les deux premiers albums du groupe, Deep Down Happy (2020) et Gulp ! (2022) – qui ont tous deux fait leurs débuts dans le Top 3 des charts officiels britanniques – ont été enregistrés entre deux tournées épuisantes. « Boys These Days » est le fruit de deux années de travail en studio, qui ont permis au groupe de concrétiser pleinement ses ambitions.

Reprenant le modèle de « Cars and Girls » de Prefab Sprout, le premier single « I’m In Love (Subaru) » s’inspire de l’icône city-pop Mariya Takeyuchi et d’Elvis Costello, la Subaru est présentée comme l’icône de la romance naïve. C’est le rêve adolescent de la vie adulte. Où l’amour est aussi facile que les virages de Brian O’Conner, et où les starlettes drapées avec élégance se languissent quelque part dans la distance floue.

Malgré les thèmes abordés, l’album n’est jamais morose. Les mélodies sans faille des guitaristes Henry Young et Knaggs, le piano de bar de Ben Mack et les deux batteurs et bassistes Al Greenwood et Oli Dewdney sont autant d’éléments qui donnent du punch à l’album.

En janvier 2024, le groupe a passé le mois à Bergen, en Norvège, avec le producteur Matthias Tellez, et en a tiré son album le plus brillant à ce jour. Il s’agit du début d’une nouvelle ère pour le groupe qui, après avoir sorti ses deux premiers albums chez Island Records, a signé chez Distiller Records.

Particulièrement morcelé, extrêmement réaliste et s’évaporant plus rapidement que la pratique morbide de l’hédonisme ne peut la retenir, « Boys These Days » est une célébration d’une normalité à demi perdue, emprisonnée entre le charme et le péril manifeste du mythe. Un peu comme dans une petite annonce en comic sans :

« Si c’est ce qu’il vous faut, ça me convient. »