Orchestral Manoeuvres In The Dark

A Liverpool, au début des années 80, il y avait des groupes de classe mondiale qui cohabitaient bien mieux encore que l’attaque des reds de Jürgen Klopp. Parmi cette génération dorée (Echo and The Bunnymen, The Pale Fountains, Teardrop explodes..), Paul Humphreys et Andy McCluskey, duo de OMD, furent pourtant vite mis sur le banc des accusés et rangé dans la catégorie méprisante de «New Wave pour garçons coiffeurs», avec leurs pulls à col roulé blancs en cachemire, leurs coupes de douille et leur mégatube  «Enola Gay».

Or, il fallait être sacrément bas du front et dur de la feuille pour ne pas succomber à cette pop synthétique aux accents symphoniques, à ces chants divins de divas, à ses textures mélodiques qui viendront irriguer quelques années plus tard les veines de Prefat Sprout et Jake Shillingford de My Life Story.  Mercey pour ces moments.