Complet
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Le problème aujourd’hui quand on joue du folk où s’entremêlent arpèges subtiles et chant mélancolique dans un décor instrumental tout en velours et en cristal, est que l’on a vite à vous comparer à quelques génies du genre comme John Martyn, Bert Jansch et surtout Nick Drake. Ou bien que l’on vous réduise à un gentil divertissement pour feu de camp. Sauf que Joshua Burnside, un irlandais du nord qui lui aussi a pris guitare première langue, offre un chant du cœur déchirant, un bouleversant voyage dans les entrailles du folk en solitaire, et même des effusions world en réunion. Le tout, sur fond de violon et de percussions de campagne.
Son troisième album, Teeth Of Time (disponible le 28 février 2025), se situe confortablement et frontalement entre l’alt-folk de Bon Iver et de Sufjan Stevens, tout en conservant les éléments indie et folk traditionnels de la signature de Josh.
« Cet album parle de vieillir, de devenir père, de se débrouiller et de faire avec. Il parle du changement et des montagnes immuables qui regardent en silence nos courtes vies s’écouler, les nappes glaciaires fondre, les lacs mourir et les étoiles disparaître.
Il s’agit des nantis et des démunis, des chanceux et des damnés. Il s’agit d’être coincé dans les embouteillages avec une gueule de bois et de doom-scroller à 3 heures du matin. Il s’agit d’arbres considérés comme des dieux dans l’imagination d’un enfant, de terres divisées et de guerres sans fin menées sous la bannière du capitalisme. Il s’agit de Belfast, du Nord et de dire merde à ceux qui veulent nous diviser. Il s’agit de perdre ceux que nous aimons et de continuer. » Joshua Burnside
Paris (Le Pop Up!)
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