Artiste multi-facette et indiscipliné -dessinateur, écrivain, pianiste…-, Joseph Schiano Di Lombo s’est fait remarquer par ses reprises de Mylène Farmer à la manière de Satie et Debussy. Sur son album «Musique de Niche», ode à nos 30 millions d’amis, le français marie avec grâce pop et classique, absurdité et émotion profonde. C’est ce que l’on appelle avoir du chien.
La pratique pluridisciplinaire de Joseph Schiano di Lombo fait avant tout la part belle au jeu. Un certain jeu où se côtoient des mondes, éthos, registres et styles a priori dissonants, et dont il s’emploie à déjouer règles et codes pour interroger son rapport à l’art, son histoire et ses formes.
Entre farce et sérieux, références et intuitions, grotesque et minimalisme, culture populaire et académique, il glisse librement d’une catégorie et d’un médium à l’autre, déployant un art semblable à la fugue, cette forme musicale où un réseau de voix indépendantes crée une harmonie.