Après la sortie de son premier album, Marget a fait le tour du monde, en première partie d’artistes comme Leif Vollebekk, Blake Mills, Julian Lage et Wilco. Après des concerts aux États-Unis au printemps 2024, elle est arrivée à Durham, en Caroline du Nord, pour commencer à enregistrer son deuxième album envoûtant, I Miss You, I Do, avec Brad Cook (Bon Iver, Waxahatchee, Hurray For The Riff Raff), Josh Kaufman, Gregory Alan Isakov, Guðm…)
Il s’agissait toujours moins des producteurs eux-mêmes que du processus d’engagement dans ce qui est inconnu, de dépassement de soi. Demandez à Margret si l’anxiété, le mal du pays, la fatigue et le manque de confort liés à son départ pour les États-Unis afin d’y enregistrer un album en valaient la peine, et elle se contente de rire en connaissance de cause. Bien sûr que oui. « La principale chose que je voulais pour cet album, c’était qu’il soit différent. Quand j’écoute le dernier, j’ai l’impression qu’il s’agit principalement de moi et de la guitare. Il est très dépouillé. Je pense que je voulais faire plus : j’aime le banjo, le son plus ample, j’aime le son américain, et le fait d’enregistrer là-bas a fait une grande différence », explique-t-elle. « Toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé ont apporté quelque chose de nouveau. J’ai toujours travaillé avec les mêmes personnes dans les mêmes endroits ; je n’aurais jamais pensé pouvoir faire cela, travailler avec toutes ces personnes qui enregistrent avec certains de mes musiciens préférés. J’admire vraiment tout le monde sur ce projet. Et sortir de ma zone de confort est très gratifiant. » Les sons qu’elle a rencontrés, les images qui ont inspiré ses chansons, les adultes qu’elle a fait pleurer : tout cela est l’essence même de I Miss You, I Do, où une auteure-compositrice déjà remarquable fait un pas en avant monumental. Elle transforme ses nouvelles inspirations en une fenêtre étonnante sur l’évolution de sa vision du monde.
Paris (Le Pop Up!)
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